28 nov. 2012

Gaufres liégeoises façon "Michali"

Qui dit Journée grise dit morne plaine, donc plat pays et par voie de conséquence gaufres liégeoises CQFD! Et ça tombe bien car sur le forum Votre Pain Mireille et Chalinours viennent précisément de poster leurs recettes de ces délicieuses gaufres caramélisées, moelleuses à l'intérieur et croustillantes à l’extérieur, bref à se taper le cul par terre! Mais laquelle des 2 recettes choisir alors ? C'est bien connu, choisir c'est un peu mourir donc qu'à cela ne tienne voici la version mi-Mireille mi-Chalinours que j'ai appelée "Michali" :p
 
 
On commence par se procurer du sucre perlé car c'est l'ingrédient absolument indispensable des gaufres liégeoises. Si vous n'en avez pas ce n'est pas la peine de vous lancer dans l'aventure car le résultat ne donnera en aucun cas des gaufres liégeoises. Le sucre perlé est comme son nom l'indique un sucre qui se présente sous forme de perles denses. Il y a quelques années il était difficilement trouvable en France mais on en trouve maintenant de plus en plus souvent en supermarché ce qui nous sauve la vie !
 
En plus du sucre perlé il vous faut un gaufrier à gros trous, le must du must en la matière étant apparemment un gaufrier Belge Frifri. Cette perle rare s’avère bien sur introuvable par chez moi (vous ai-je déjà dit que j"étais brimée et sous-équipée ?) et je dois donc me contenter de mon gaufrier Krups retournable qui est somme toute très correct mais qui a un défaut majeur pour cette recette: les plaques ne sont pas amovibles ce qui ne facilite pas le nettoyage. Car vous verrez que le principal problème des gaufres liégeoises (outre de faire gagner 1 cm de tour de cuisse à chaque bouchée) est de copieusement encrasser le gaufrier ce qui implique un très fastidieux nettoyage après la dégustation. Chalinours a donné un truc à base de fécule pour s'épargner cette corvée et je vais bien sur essayer ca pas plus tard qu'aujourd'hui !
 
On a le sucre et le gaufrier alors c'est partit, je vous donne ici les quantités pour 6 grosses gaufres sachant qu'on en mange rarement plus de 2 à moins d’avoir passé une semaine coincé dans une mine désaffectée ou d'être un goinfre invétéré !
 
On commence par couper en petits morceaux 125g de beurre qu'on laissera à température ambiante pour lui permettre de ramollir. Poser ensuite un bol sur la balance et y peser un œuf + suffisamment de lait pour compléter à 160g. Battre le tout et ajouter à 250g de farine + 1 sachet de sucre vanillé + 1 sachet (7g) de levure sèche de boulangerie instantanée (j'ai mis pour ma part de la levure osmotolérante spéciale brioche, mais de la levure à pain conviendra aussi bien). Travailler le tout jusqu’à former une belle boule que l'on couvre avant de l’abandonner dans un endroit tiède jusqu’à ce qu'elle double de volume: en fonction de la température ça peut aller très vite, dans mon cas 1/2 heure a été suffisante.
 
Ajouter ensuite 3g de sel (soit environ 1/3 de cuillère à café rase) et le beurre en 2 fois (attention si votre pâte est trop chaude il faut attendre qu'elle revienne à température ambiante avant d'ajouter le beurre sinon celui fond ce qui rend la pâte trop liquide). Une fois que tout le beurre a été incorporé jeter 165g de sucre perlé et le répartir dans la pâte. Il ne reste plus alors qu'à diviser cette pâte en 6 boules et à les disposer sur une plaque à biscuit qu'on placera dans un endroit tiède et humide jusqu’à ce qu'elles doublent à nouveau de volume, soit dans mon cas 3/4 d'heure (encore une fois ne la mettez pas trop au chaud car ça ferait fondre le beurre ce qui n'est pas le but recherché !)
 
Il est alors temps de préchauffer le gaufrier au maximum, une fois que c'est fait j'huile les plaques pour la première fournée (bien qu'en théorie vu la quantité de beurre dans la pâte il est peu probable que ça colle !) et je place les 2 premières boules dans le gaufrier. Des effluves absolument incroyables se dégagent, mélange d'odeur de levure et de caramel rhaaaa! La cuisson dure environ 6 minutes: Il faut bien surveiller sur la fin, les gaufres doivent être caramélisées en surface sans pour autant bruler et doivent rester suffisamment moelleuses à l'intérieur...
 
Vous me direz que ces petites douceurs sont suffisamment riches pour être mangées nature, mais il m’arrive cependant de pousser le vice jusqu’à les napper de sauce caramel beurre salé (je sais c'est abuser mais c'est trop bonnnn !)...
 
Le truc de Chalinours pour ne pas avoir à racheter un nouveau gaufrier à chaque fois qu'on fait des gaufres liégeoises : Ajouter de l'eau dans de la fécule de pomme de terre jusqu’à former une pâte liquide de la consistance d'une pâte à crêpes puis la verser dans le gaufrier et la faire cuire comme si on faisait une gaufre. Il ne reste plus alors qu'a retirer cette fécule cuite sur laquelle tout le caramel c'est fixé! Renouveler l'opération s'il reste des résidus. Essayé ce jour et complétement adopté, ça marche du tonnerre ! :)
 

4 commentaires:

ccatalie a dit…

ça y est j'ai testé et MIAM!!!! ce fut très bon pour mon petit 4H, et tu as raison sur le doux parfum qu'elles dégagent, mais moi je les ai mangées nature, je trouve qu'elles sont bien sucrées déjà.

lalam63 a dit…

sucrées ? je ne vois pas ce que tu veux dire c'est hyper light comme truc ! :p

Djamel a dit…

Et bien à chaque fois que je fais de gaufres (avec mon Krups à plaques amovibles : on a suivi ton conseil d'il y a quelques années...) ma Célinette me dit : mais appelle Laurence, elle va te dire comment les nettoyer tes plaques! Il faut dire qu'elle restent couvertes d'un dépôt qui dégage pas mal de fumée. Donc je refuse souvent de lui faire des gaufres, sauf quand il fait beau. Je fais alors les gaufres dehors.
Voilà donc un sujet de litige familial culinaire résolu de plus! Reste plus qu'à solder notre différent sur la température de cuisson du fondant au chocolat.

Djamel

lalam63 a dit…


Voila donc une raison de plus pour aduler Chalinours qui une fois de plus apporta la paix et la félicité dans les ménages !
Quant à la température de cuisson du moelleux au chocolat je viens de mettre la main sur une thèse ultra-secrète et non publiée de 647 pages sur le sujet: il en ressort qu'elle dépend de l'épaisseur de la couche limite, du taux de cristallisation bêta du beurre de Cacao et de la proportion de fer dans le moule... J'ai tout de même trouvé une piste dans le célèbre livre "La cuisine moderne" (indiqué comme "indispensable à la maitresse de maison et à la cuisinière bourgeoise" et publié dans sa nouvelle édition en 1896) : "la cuisson doit avoir lieu dans un fourneau mené à juste température puis laissé à chaleur retombante. Opérez donc comme il est indiqué pour le flan ménager mais en retirant 3 boulets de charbon en début de chauffe"
En espérant que ces quelques informations puissent rajouter quelques pierres sur votre mur de la réconciliation, dans le cas contraire tu peux toujours lui faire plein de gaufres vu qu'on arrive moins bien a gérer une altercation la bouche pleine !

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